jeudi 31 août 2017

À Athènes, une bibliothèque vieille de 2000 ans

Les amateurs d’histoire du livre et des bibliothèques découvriront avec intérêt une inscription épigraphique fragmentaire qui est en même temps un monument exceptionnel relatif à notre sujet: il s’agit en effet du vestige du (ou de l’un des) premiers(s) règlement(s) conservé(s) de bibliothèque.
La silhouette de l’Acropole d’Athènes est universellement connue, avec le plateau entouré de puissants remparts et portant les temples, à quelque 150m au-dessus de la ville. En redescendant de la colline, du côté de l’Aréopage, nous gagnons le cœur politique, administratif et commercial de la ville antique, l’ancienne Agora grecque, dominée par le temple du Théséion, étonnamment bien conservé. .
La Grèce constitue une province romaine depuis la défaite de Philippe V de Macédoine, mais la romanisation du paysage urbain ne se fait, à Athènes, que lentement. L’un des éléments marquants sera la création d’une Agora romaine, reliée à l’ancienne Agora par des ensembles de portiques progressivement mis en place. Au tournant du Ier siècle de notre ère, un bâtiment déjà existant au coin de la voie des Panathénées est aménagé par son propriétaire, Pantainos, pour abriter désormais une bibliothèque publique. Ce T. Flavius Pantainos, lui-même «prêtre des muses philosophes», est le fils d’un philosophe, et il est possible que le bâtiment réutilisé ait à l’origine été constitué par l’école dirigée par son père. La dédicace gravée au fronton explique en tous les cas qu’il a fait faire «à ses frais les colonnades extérieures, le péristyle, la bibliothèque avec les livres, et toute leur ornementation…»

Le complexe, aujourd’hui pratiquement disparu, comprenait donc une suite de trois portiques abritant eux-mêmes des pièces plus ou moins grandes, un péristyle et une cour intérieure. Donnant sur celle-ci, une salle de 100m2, dallée de marbre, accueillait la bibliothèque. La tradition de l’évergétisme voit, à l’époque, se multiplier les fondations et donations de bibliothèques somptueusement aménagées, aux différentes cités grecques, par de richissimes citoyens. À Athènes, la localisation de la bibliothèque Pantainos dans un emplacement stratégique, et plusieurs vestiges en provenant apparemment, témoignent d’une volonté de monumentalisation et de luxe. La bibliothèque a probablement accueilli les deux grandes statues personnifiant l’Iliade et l’Odyssée, que l’on a retrouvé à proximité.
Beaucoup moins spectaculaire, le fragment de règlement est aujourd’hui présenté dans le cadre du Musée d’ancienne Agora grecque. Il précise que les livres (des volumina) ne pourront pas être empruntés à l’extérieur, les responsables de la bibliothèque ayant prêté serment dans ce sens, et que l’institution elle-même est ouverte «de la première à la sixième heure», ce qui correspond à la matinée –rappelons que, dans le système romain, le jour est divisé en douze heures, dont la sixième s’achève à midi. On comprend au passage que ces heures n’ont évidemment pas une durée fixe, puisque l’amplitude du jour change avec la saison. Malheureusement, nous ne savons rien du contenu lui-même de la bibliothèque, dont on peut supposer pourtant que, puisqu’elle n’aurait eu qu’une seule salle, elle se limitait à la seule littérature grecque.

Deux références pour plus d'informations:
Phttps://cm.revues.org/96
http://www.agathe.gr/guide/library_of_pantainos.html

mercredi 23 août 2017

Colloque d'histoire du livre

Tagung „Bibliotheksreisen“
Vorläufiges Programm

Eutiner Landesbibliothek
Mittwoch, 27. September 2017
Anreise der TeilnehmerInnen


Donnerstag, 28. September 2017
09:30
Eröffnung der Tagung
Grußworte: Landrat Reinhard Sager; Dr. Frank Baudach, Leiter der Eutiner Landesbibliothek

Einleitung: Prof. Dr. Axel E. Walter, Leiter der Forschungsstelle für historische Reisekultur
10:15  Eröffnungsvortrag Prof. Dr. Konrad Vössing (Universität Köln): "Bibliotheksreisen in der Antike"
11:00  Kaffeepause
11:30  Prof. Dr. Andris Levans (Universität Riga, Lettland): Sequntur libri quondam archiepiscopi Rigensis. Zur Büchersammlung Friedrichs von Pernstein – Unterwegs zwischen Avignon und Riga im 14. Jahrhundert"
12:15 Prof. Dr. Hans-Walter Stork (Erzbischöfliche Akademische Bibliothek Paderborn): [über Nikolaus von Kues]
13:00 Mittagspause

14:30 Prof. Dr. Anthony Bale (Birkbeck, University of London, Vereinigtes Königreich): "The Pilgrim’s Library project: Books and Reading on the Medieval Route to and from Jerusalem and Rome"
15:15 Martin Schaller / Jan Rörden (Austrian Institute of Technology, Wien): "Fremdwahrnehmungen in Reiseberichten 1500-1875: Eine Projektskizze"
16:00 Kaffeepause
16:45 Dr. Thomas Stäcker (Herzog August Bibliothek, Wolfenbüttel): "Von größter Wichtigkeit muss es sein, uns den Bibliothekar geneigt zu machen. Hilfestellungen zu erfolgreichen Bibliotheksreisen in der Frühen Neuzeit"
18:00 Stehempfang
19:30 öffentlicher Abendvortrag (Kreisbibliothek Eutin)
Prof. Dr. Drs. h.c. em. Klaus Garber (Universität Osnabrück): "Reisen in die Schatzhäuser des Geistes. Eindrücke und Ergenisse aus drei Jahrzehnten Forschungsreisen in die Bibliotheken Mittel- und Osteuropas"


Freitag, 29. September 2017
09:30 Prof. Dr. István Monok (Universität Szeged, Ungarn): "Frühneuzeitliche Berichte ungarländischer Studenten über Besuche europäischer Bibliotheken"
10:15 Prof. Dr. Włodomierz Zientara (Universität Toruń, Polen): "[Polnische Bibliotheksreisende in der Frühen Neuzeit]
11:00 Kaffeepause
11:30 Mag. Mariusz Brzeziński (Czartoryski Bibliothek Krakau, Polen): "Reisende polnische adlige Frauen im 18. Jahrhundert und ihre Kuriositätensammlungen"
12:15 Prof. Dr. Arvydas Pacevičius (Universität Vilnius, Litauen): "From curiosities to scholarly communication: Library travels and enlightenment. The case of Lithuania"
13:00 Mittagspause

14:30 Samuel Karp (Universität Hamburg): "Eine Apotheke des Geistes. Die Nürnberger Stadtbibliothek als interkonfessioneller Raum in einer jesuitischen Reisebeschreibung (1660)"
15:15 Prof. Dr. Attila Verók (Károly-Eszterházy-Universität Eger/Erlau, Ungarn): [über die Bibliotheksreisen des siebenbürgisch-sächsischen Universalgelehrten Martin Schmeizel (1679-1747)]
16:00 Kaffeepause
16:30 PD Mag. Dr. Thomas Wallnig (Universität Wien, Österreich): "Benediktinergelehrte auf Bibliotheksreise: Bernhard und Hieronymus Pez unterwegs in Österreich und Oberdeutschland, c. 1710-30"
17:15 Prof. Dr. Dr. h. c. Frédéric Barbier (Paris): "Die Bibliotheken in der „Literarischen Reise“ von den Mauristen (Voyage littéraire de deux religieux bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur, Paris, 1717-1724, 3 Bde.)"
18:00 Bibliotheksführung
19:00 Gemeinsames Abendessen


Samstag, 30. September 2017
09:30 Dr. Winfried Siebers (Universität Osnabrück): "Die „Literarischen Reisen“ von Georg Wilhelm Zapf"
10:15 Dr. Jost Eickmeyer (Freie Universität Berlin): "Professionelle Bücherjagd im 17. und 19. Jahrhundert. Bollandisten und MGH-Mitarbeiter als Bibliotheksreisende in Italien"
11:00 Kaffeepause
11:30 PD Dr. Andreas Keller (Universität Potsdam): "Reisebibliothek und Bibliotheksreise: Erudition und Mobilität im Zweiten Kaiserreich (1871-1914)"
12:15 Abschlussdiskussion
13:00 Ende der Tagung

mardi 15 août 2017

La vallée bénédictine

Sur la Loire et sur ses rivières affluentes, nous sommes dans un haut-pays du monachisme occidental, et tout particulièrement de l’ordre bénédictin. La commémoration de la naissance de saint Martin de Tours, en 2016, nous donne l'occasion de revenir sur une facette très importante de notre paysage culturel.
Nous voici d’abord à Tours, la ville de saint Martin, et l’une des capitales de l’Église des Gaules et de France. Martin naît en 316 en Pannonie (Szombathely), dans la plaine de l'actuelle Hongrie. Comme son père, c’est un militaire, qui est en Gaule pour y accomplir son service. C’est là qu’il se convertit définitivement, et qu’il rejoint en 356 l’évêque de Poitiers, saint Hilaire. Il fonde aux portes de la ville une petite communauté régulière, à Ligugé, mais sa réputation est telle que les habitants de Tours l’élisent comme leur évêque (371).
Saint Martin n’abandonne pas pour autant la vie érémitique, et il se retire volontiers dans des grottes au-dessus de la rive droite de la Loire. Pourtant, là aussi, son renom est tel qu’il est bientôt imité par des dizaines de disciples, qui s’installent dans les grottes du coteau et dans des cabanes: c’est l’origine de Marmoutier (< majus monasterum, le grand monastère).
Si le christianisme a tôt pénétré la Gaule à partir de la côte méditerranéenne et de la vallée du Rhône, il est resté d'abord une religion pratiquée dans les centres urbains, et par les élites. Les campagnes sont en retrait, et c’est précisément en faveur de leur évangélisation que se déploie l’activité principale de saint Martin. Il décède d’ailleurs au cours d’une visite pastorale, en 396, dans le village de Candes, sur la rive gauche de la Loire –mais les habitants de Tours viendront s’emparer de la dépouille pour lui donner une sépulture dans leur ville.
Candes Saint-Martin, port des bords de Loire.
Son successeur au siège épiscopal fera élever une petite chapelle sur son tombeau, où l’évêque Perpetuus (461-491) entreprendra la construction d’une basilique. Il s’agit de faire de Tours l’une des capitales religieuses de la Gaule, en exaltant le rôle de son apôtre et en organisant sa sépulture comme un centre de pèlerinage. L’abbaye Saint-Julien de Tours est quant à elle fondée par l’évêque Grégoire de Tours autour de l'année 575.
Le monachisme est né en Orient, d'abord sous la forme de l'érémitisme (le moine est seul, selon l'image de l'ermite dans le désert), puis du cénobitisme (les ermites se rassemblent pour constituer une communauté, qui va se doter de règles de vie). L’essor de sa pratique en Gaule se fait par le biais de processus divers de transfert à partir de la Méditerranée orientale. La donne change au VIIe siècle, avec l’intervention d’une personnalité exceptionnelle, celle de saint Benoît: certes, l'action de saint Benoît se déploie dans la péninsule italienne, mais, paradoxalement, la région de la Loire occupe aussi une place essentielle dans la tradition bénédictine à l’époque mérovingienne.
Remontons en effet le fleuve depuis Tours sur une centaine de kilomètres, et nous rencontrons le souvenir du fondateur du monachisme d’Occident lui-même. Né en Ombrie (vers 485), d’abord étudiant à Rome, puis retiré comme ermite dans les collines du Latium (près de Subiaco, localité bien connue des historiens du livre), Benoît décédera vers 547 dans son monastère du Mont-Cassin. Pour les Chrétiens d’Occident, il est considéré comme le fondateur de la tradition monastique: sa Règle fixe les trois services auxquels le moine se consacrera quotidiennement, le service de Dieu, le travail manuel et les tâches intellectuelles –la lecture et la méditation de la Bible, des Pères et des auteurs spirituels.
Le Mont-Cassin a été détruit par les Lombards à la fin du VIe siècle, et il est tombé en décadence. L’abbaye de Fleury-s/Loire, légèrement en amont d’Orléans, a été fondée en 630, et elle se trouve bientôt à la tête d’un patrimoine important. L'abbé Mommole, venu au Mont-Cassin vers 670, y redécouvre le tombeau de saint Benoît et en fait transporter les reliques dans son abbaye – aujourd’hui, Saint-Benoît-s/Loire.
Fleury-s/Loire
La tradition veut que le disciple le plus proche de saint Benoît, saint Maur († vers 584), ait dans l’intervalle été envoyé en Gaule pour y diffuser la règle bénédictine, et qu’il y ait fondé le premier monastère bénédictin: et nous voici à nouveau immédiatement sur le fleuve, à Glanfeuil (actuelle commune de Le Thoureil), sur le site d’une ancienne villa gallo-romaine.
Comme on le sait, la figure de saint Maur inspirera bien plus tard une nouvelle Congrégation bénédictine fondée au tout début du règne de Louis XIII (1618): le rôle des Mauristes est fondamental pour la science historique en général, mais d'abord pour tout ce qui concerne les archives, les manuscrits et les imprimés anciens. 
Glanfeuil.
Dans l’immédiat, la diffusion de la règle de saint Benoît vient surtout d’une volonté politique, lorsque les souverains carolingiens travaillent à réformer l’Église et décident pour ce faire de généraliser la règle dans les abbayes et monastères de l’empire. Rien de surprenant si les fondations bénédictines, abbayes et prieurés, se multiplient dans la région, et si elles y jouent un rôle considérable dans la diffusion de la civilisation du livre: voici Marmoutier, l’une des plus riches abbayes de la France d’Ancien Régime; Saint-Martin de Tours, dont Alcuin lui-même sera abbé au tournant du IXe siècle; voici encore, en remontant les rivière de l'Indre et de l’Indrois, Cormery, fille de Saint-Martin à la fin du VIIIe siècle; un peu plus haut encore, et nous arrivons à Villeloin, fondée au IXe siècle d’abord comme fille de Cormery, devenue abbaye de plein droit en 965. La route bénédictine se poursuit à Preuilly, fondée au tournant du XIe siècle (1001), après laquelle nous entrons dans le diocèse de Poitiers. Vers le sud, c'est Ligugé, déjà mentionné, et, vers le nord, ce sont les grandes fondations du Mans (Saint-Vincent et La Couture), et l'abbaye fondée vers 1010 à Solesmes, non loin de Sablé-s/Sarthe.
Rien de surprenant non plus si cette densité de maisons religieuses s’accompagne d’une grande richesse en bibliothèques, tant pour les manuscrits que pour les livres imprimés. Les collections aujourd’hui conservées, et qui proviennent pour l’essentiel des confiscations de l’époque révolutionnaire, restent là pour nous en porter témoignage, malgré les pertes et destructions qui ont pu se succéder au cours des âges...

vendredi 4 août 2017

Colloque d'histoire du livre

Jahrestagung des Wolfenbütteler Arbeitskreises
für Bibliotheks-, Buch- und Mediengeschichte

Reformation und Bücher:
Zentren der Ideen, Zentren der Buchproduktion 

Wolfenbüttel, 25. bis 27. September 2017

Zahlreiche Konferenzen und Publikationen beschäftigten sich vor allem anlässlich des Luther-Jahres mit den Zentren der Reformation, mit den sie gestaltenden Persönlichkeiten und den Strategien der Zusammenarbeit zwischen den Akteuren und den Druckern/Verlegern. Die neue Kommunikationspolitik der Reformation wurde und wird intensiv diskutiert.
Doch wir haben bislang keine ausreichenden, die einstigen Grenzen übergreifenden Informationen darüber, welchen Einflüssen sich die thematische Ausrichtung der Bucheditionen in den jeweiligen Zentren verdankte, wann und wie sich die den humanistischen Ideen folgende Editionspraxis veränderte und auf eine neue, in Fragen der Konfession Stellung beziehende Richtung zusteuerte.
Wir wissen nicht, wie sich dieser Wandel in den produktiven Zentren (Wittenberg, Heidelberg, Zürich, Basel und in anderen Universitätsstädten) und in den die Einflüsse rezipierenden Kulturen vollzog (beispielsweise in Schlesien, im Baltikum, im Königreich Ungarn und in Siebenbürgen).
Wie hat die katholisch geprägte Welt auf diese Herausforderung reagiert? Was hat sie von der humanistischen Tradition erhalten, was von protestantischer Seite adaptiert? Worin blieb sie orthodox, veränderungsresistent? Wie hat sich die Buchproduktion zum Beispiel in Wien entwickelt, nach dem Tod dort agierender, in ihrem Leseverhalten als tolerant einzustufender Gelehrter und Theologen? Wie haben sich die Lesestoffe in der Umgebung des Hofes verändert? Wie wirken sich die Veränderungen, die Trident hervorrief, auf das jeweilige geistige Umfeld von Seiten der Buchproduktion und Rezeption aus?
Die rasche Rekatholisierung in Europa verdankte sich politischen Kräften: Wie zeigt sich dieses Machverhältnis nun in der Buchgeschichte?
Die Reaktion von protestantischer Seite auf die erstarkende, sich neu definierende katholische Kirche und deren Buchproduktion und Kulturpolitik entwickelte sich in zwei Richtungen: in eine tolerante und in eine orthodoxe. Es stellt sich die Frage, welchen der Wege die Zentren wählten. Wie verfuhr die tolerante Ausrichtung mit dem Erbe des Humanismus? Kam es zu einer Wiederbelebung? Wie ist es um späte humanistische Bewegungen bestellt?
Dies sind die Fragen, wie wir gerne in der zweitägigen, internationalen Konferenz erörtern würden.
La Bibelsaal, où se tiendra le colloque

Moderation und Tagungsorganisation:
Prof. Dr. Andrea Seidler (Wien) und Prof. Dr. István Monok (Budapest) 

Programm
Montag, 25.09.2017
13:30–14:00 Begrüßung (Dr. Sven Kuttner, München; Prof. Dr. Andrea Seidler, Wien)
14:00–14:45 Die Zürcher Buchkultur im 16. Jahrhundert (Urs Leu, Zürich)
14:45–15:30 Die Paratexte der frühreformatorischen Drucke am Oberrhein (1517- 1550) und deren Produktion und Rezeption in Humanistischen Kreisen (Valentina Sebastiani, Wolfenbüttel)
15:30–16:00 Kaffeepause
16:00–16:45 Buchstadt Straßburg im Spannungsfeld der Reformation, 1517- 1538/1541 (Frédéric Barbier, Paris)
18.00 Sitzung des Geschäftsausschusses (Leibnizhaus) 

Dienstag, 26.09.2017
09:00–09:45 „Like arms and weapons“. Jesuit book production in Catholic Reformation Age (Natale Vacalebre, Philadelphia)
09:45–10:30 Reformation in Wien und die damit zusammenhängenden Drucke (Karl Vocelka, Wien)
10:30–11:00 Kaffeepause
11:00–11:45 Ein Reformator aus Innerösterreich: Primus Truber und der südslawische Buchdruck (Karl Schwarz, Wien)
11:45–12:30 Blotius Digital: Skizzen einer digitalen Katalogedition zum Frühbestand der Hofbibliothek (Martin Krickl, Wien)
12:30–14:00 Mittagspause

14:00–14:45 Änderungen der thematischen Zusammenstellung ungarländischer Schulbibliotheken im ersten Jahrhundert der protestantischen Reformation (István Monok, Budapest)
14:45–15:30 Die Osmanen unterstützen die Evangelischen? Über die Reformation unter der Türkenherrschaft (von Melanchthon bis Bullinger) (Zoltán Csepregi, Budapest)
15:30–16:00 Kaffeepause
16:00–16:45 Schlesische Buchproduktion im Jahrhundert der Reformation (Detlef Haberland, Oldenburg)
ab 18:00 kleiner Empfang

Mittwoch, 27.09.2017
09:00–10:00 Nachwuchsforum: Ausgelesen, abgestempelt, aufgespürt. NS-Bestände in oberfränkischen Universitätsbibliotheken
(Tessa Sauerwein, Bamberg)
10:00–10:30 Kaffeepause
10:30–11:15 „Im Lichte des Evangeliums“ – Quellen zur Reformationsgeschichte in Livland aus der 1524 gegründeten Bibliotheca Rigensis (Aija Taimina, Riga)
11:15–12:00 Abschlussdiskussion