Frédéric Barbier, A Modern Európa születése : Gutenberg Európája, trad. Péter Balázs, Budapest, Kossuth Kiadó, 2010, 348 p. ill., index (site de l'éditeur).
Traduction en hongrois de : L’Europe de Gutenberg. Le livre et l’invention de la modernité occidentale, XIIIe-XVIe siècle, Paris, Belin, 2006.
A l'occasion d'un voyage en Hongrie, nous présentons dans plusieurs villes la traduction hongroise de L'Europe de Gutenberg sortie initialement à Paris en 2006. Après avoir rencontré l'éditeur (Kossuth Kiadó), la première séance de présentation a lieu à la Bibliothèque nationale de Hongrie, sur le colline de Buda -un emplacement et un bâtiment représentatifs s'il en est (cf. cliché). Comme la séance se termine vers 17h et que Budapest est sensiblement plus à l'Est que Paris, la nuit est tombée lorsque nous sortons. Sous une petite pluie fine, nous gagnons Eger, en Hongrie orientale, où aura lieu la deuxième séance de présentation.
Les lecteurs de ce blog connaissent déjà Eger et sa magnifique bibliothèque Esterhazy (voir aussi des clichés à l'adresse: avril 2010-Hongrie). L'École supérieure est cette fois en pleins travaux de réaménagements, de sorte que toutes les activités ont dû être délocalisées pour plusieurs semestres. La présentation du livre a donc lieu à proximité immédiate, dans le séminaire archiépiscopal.
J'ignorais cependant que ce séminaire, qui fonctionne toujours, possédait lui aussi une bibliothèque ancienne, créée au XIXe siècle, et dans laquelle ont notamment été rassemblés, outre les collections destinées à l'enseignement et à la recherche, un certain nombre de collections dispersées, bibliothèques des paroisses, dons de différents ecclésiastiques etc. (cf. cliché). L'imprimé le plus ancien est un incunable vénitien, et la bibliothèque, d'abord créée comme sodalitas des étudiants, conserve également ses propres archives.

La présence, parmi les nouveaux docteurs honoris causa de 2011, du président de la Slovénie donne une dimension particulière à la séance (compte rendu). Chaque récipiendaire fait l'objet d'une présentation (laudatio) par le doyen de la Faculté correspondante, puis il revêt sa toge et reçoit des mains du recteur son diplôme officiel rédigé en latin. Les toges sont de couleur noire, avec des parement différents selon les facultés. Pour la Faculté de Philosophie (Faculté des Lettres), ces parements sont bleus.
Et, après un agréable déjeuner avec les collègues, l'après-midi se conclut par un séminaire d'histoire du livre donné dans le cadre du département de français de l'Université. Demain matin (12 novembre), départ à 5 heures pour la Transylvanie (pour les émigrés Saxons, le Siebenbürgen, alias le Pays des sept châteaux, ou mieux, des sept villes) et Alba Julia, ancienne capitale de cette principauté.
Très belle tenue M. Barbier. Je vous félicite.
RépondreSupprimerVotre fils