On ne peut par conséquent qu’être reconnaissant à l’éditeur Atelier Perrousseaux de l’ouvrage que Rémi Jimenes a consacré aux Caractères de civilité d’avoir réussi à nous offrir un livre dont l’élégance formelle se combine avec un contenu textuel de qualité. L’étude de la typographie et des caractères reste trop peu développée en France, et encore mal intégrée aux travaux d’histoire générale du livre –une exception remarquable étant bien évidemment celle du Musée de l’imprimerie dirigé par Alan Marshall à Lyon. L’exposition d’Écouen sur Geoffroy Tory et son Champfleury constitue aussi, en ce moment même, une excellente occasion d’approcher ce domaine.
Rémi Jimenes, doctorant au CESR de Tours, définit les caractères de civilité, alias lettre française d’art de main, comme « une typographie gothique reproduisant l’écriture cursive qu’employaient les hommes de plume français au milieu du XVIe siècle » (p. 10). Histoire et civilisation du livre donnera de cet élégant volume un compte rendu circonstancié, mais le sommaire que nous publions ci-dessous donne une bonne image d’un contenu présenté à la manière d’une pièce de théâtre classique.
Rémi Jimenes, Les Caractères de civilité. Typographie & calligraphie sous l’Ancien Régime, préf. Hendrik D. L. Vervliet, [Gap], Atelier Perrousseaux éditeur, 2011, 120 p., ill. (diff.: Pollen Diffusion) («Histoire de l’écriture typographique»).
Sommaire
Préface
Introduction
Acte I- Splendeur & misères de la cursive française, XVIe-XVIIe siècles
Chapitre I- Granjon et ses contrefacteurs: histoire d’un succès
Chapitre II- Les formes de la cursive française
Chapitre III- Le déclin de la cursive française
Entracte- 1649-1703: nouveautés
Acte II- Une anachronique renaissance, XVIIIe-XIXe siècles
Chapitre IV- Une surprenante résurrection
Chapitre V- Apprendre à lire, apprendre à écrire
Chapitre VI- La civilité réinventée
Épilogue- La fin de l’histoire
Rémi Jimenes, doctorant au CESR de Tours, définit les caractères de civilité, alias lettre française d’art de main, comme « une typographie gothique reproduisant l’écriture cursive qu’employaient les hommes de plume français au milieu du XVIe siècle » (p. 10). Histoire et civilisation du livre donnera de cet élégant volume un compte rendu circonstancié, mais le sommaire que nous publions ci-dessous donne une bonne image d’un contenu présenté à la manière d’une pièce de théâtre classique.
Rémi Jimenes, Les Caractères de civilité. Typographie & calligraphie sous l’Ancien Régime, préf. Hendrik D. L. Vervliet, [Gap], Atelier Perrousseaux éditeur, 2011, 120 p., ill. (diff.: Pollen Diffusion) («Histoire de l’écriture typographique»).
Sommaire
Préface
Introduction
Acte I- Splendeur & misères de la cursive française, XVIe-XVIIe siècles
Chapitre I- Granjon et ses contrefacteurs: histoire d’un succès
Chapitre II- Les formes de la cursive française
Chapitre III- Le déclin de la cursive française
Entracte- 1649-1703: nouveautés
Acte II- Une anachronique renaissance, XVIIIe-XIXe siècles
Chapitre IV- Une surprenante résurrection
Chapitre V- Apprendre à lire, apprendre à écrire
Chapitre VI- La civilité réinventée
Épilogue- La fin de l’histoire
je me permets de regretter malgré tout que Perrousseaux édite parfois des ouvrages à la mise en page sommaire et aux marges inexistantes...
RépondreSupprimerRaphaële Mouren