Chers Collègues,
deutsche Version siehe unten
Nous nous permettons de vous transmettre un appel à contribution pour une section concernant l’histoire du livre qui aura lieu dans le cadre du congrès de Graz en Autriche en juillet 2011: «La monarchie des Habsbourg par le livre = Die Habsburger Monarchie aus der Sicht der Buchgeschichte».
Si vous travaillez vous-mêmes ou si vous connaissez des collègues qui s’intéressent, dans cette spécialité, aux territoires de la monarchie des Habsbourg, nous vous serions reconnaissants que vous leur transmettiez l’appel suivant.
Avec tous nos remerciements et salutations cordiales,
Liebe Kolleginnen und Kollegen,
wir erlauben uns, Ihnen anbei einen CFP für eine Sektion/Workshop zur Buchgeschichte zu übermitteln, der im Rahmen des Kongresses in Graz/Österreich im Juli 2011 stattfinden wird: "La monarchie des Habsbourg par le livre - Die Habsburger Monarchie aus der Sicht der Buchgeschichte".
Wenn Sie selbst gegenwärtig in dieses Fachbereich arbeiten oder Sie Kollegen kennen, die sich für die Habsburgischen Länder im 18. Jahrhundert interessieren, so wären wir Ihnen sehr dankbar, wenn Sie auf diesen CFP antworten bzw. ihn weiterleiten würden.
Mit herzlichem Dank im Voraus und besten Grüßen,
Claire Mádl (CEFRES, Prague),
Michael Wögerbauer (ÚČL AV ČR, Praha)
Répondre à l'adresse: Osmnacte.stoleti@gmail.com
La circulation du livre et de l’écrit au XVIIIe siècle tient d’une part à la structuration de l’Europe intellectuelle héritée de celle mise en place avec l’invention de l’imprimé. Une première concentration en pôles de production et d’échange avait fait apparaître, des Pays-Bas jusqu’à la Lombardie, un axe d’une densité et d’un poids dominant. Les centres qui le constituent sont les nœuds de différents réseaux: communicationnel, économique, intellectuel, artistique et culturel. Le «long XVIIIe siècle» est quant à lui consacré à la reconstruction d’un marché après la Guerre de Trente ans, à la mise en place de nouvelles pratiques marchandes –notamment dans l’espace germanophone grâce aux foires et à la librairie intermédiaire– à la spécialisation des réseaux de diffusion de l’écrit et à la mise en place des prémisses de marchés nationaux.
Dans cette dynamique, nous nous proposons d’examiner quelle est la place de l’Europe centrale et en particulier de la monarchie des Habsbourg, et si cette dernière peut être considérée comme une entité aux caractéristiques propres. Quelle place et quelle relation entretient-elle avec les grands centres supraétatiques de production et de diffusion du livre (Leipzig, Francfort, Paris, Provinces-Unies...)? Le mouvement dominant reste celui de la réception mais l’on essaiera de prendre en compte tous les mouvements d’échange, y compris ceux de diffusion de la production «locale», soit à l’intérieur de la monarchie, soit vers l’extérieur. Comment fonctionnent les échanges à l’intérieur de la monarchie et dans ses principautés? La diffusion est-elle de plus en plus le propre de réseaux spécialisés (les libraires)? Quel modèle de développement adoptent les réseaux de diffusion de l’écrit? Assiste-t-on à la mise en place d’une hiérarchie de centres locaux, puis régionaux –futurs pôles nationaux– puis correspondant aux capitales étatiques? Des capitales se constituent-elles comme centre de production, de diffusion et des relais de ventes? Ou bien au contraire, une certaine spécialisation fonctionnelle se met-elle en place? Assistons-nous à des effets d’essaimage ou bien au contraire de concentration?
Buch und Schrift bewegen sich im 18. Jahrhundert einerseits noch in den Strukturen eines intellektuellen Europa, wie es die Erfindung des Buchdrucks mitgeschaffen hat. Eine erste Konzentration von Produktion und Austausch hatte zu einer Bildung einer Achse geführt, die von den Niederlanden bis in die Lombardei hin eine große Dichte aufwies und dominant wurde. In ihren Zentren finden sich die Knotenpunkte verschiedener Netzwerke: Kommunikation, Wirtschaft, geistiges Leben, Kunst und Kultur.
Im „langen 18. Jahrhundert“ bemüht man sich u.a. um den Wiederaufbau eines (Buch-)Marktes nach dem 30jährigen Krieg und um die Einführung neuer Praktiken der Vermarktung, im deutschsprachigen Raum etwa durch Messen und Sortimentsbuchhandel. Überall kommt es zu einer Spezialisierung der Distributionskanäle und zu ersten Ansätzen nationaler Buchmärkte. Wir schlagen vor, den Platz Mitteleuropas und vor allem der Habsburgermonarchie in diese Bewegung eingebettet zu untersuchen und dabei vor allem der Frage nachzugehen, inwiefern letztere als eine Einheit beschrieben werden kann, fürdie bestimmte Eigenschaften charakteristisch sind.
Oft ist davon die Rede, daß sich die Habsburgermonarchie zu dieser Zeit in einer Situation des Aufholens befinde, weshalb es sinnvoll erscheint, nach ihrer Stellung und Relation zu den großen, staatenübergreifenden Zentren der Buchproduktion und -distribution –Leipzig, Frankfurt, Paris, Vereinigte Niederlande– zu fragen; ebenso aber nach dem Verhältnis zu östlicheren Teilen Europas. Freilichbleibt das rezeptive Moment dominant, doch sollte man alle Austauschprozessein Rechnung stellen und das heißt auch die Versuche, die regionale Produktion sowohl innerhalb der Monarchie zu verkaufen als auch zu exportieren. Wie funktioniert der Buchhandel innerhalb der Monarchie und ihrem Hoheitsgebiet? Ist der Vertrieb immer fester in spezialisierte Netzwerke, das des Buchhandels, eingebunden, oder bleiben persönliche Beziehungen, also z. B. Netzwerkevon Gelehrten, religiösen Gruppen oder Adeligen, bestimmend?
Wie entwickeln sich die Vertriebsnetzwerke für Druckwerke? Kommt es zu einer Hierarchisierung lokaler und in weiterer Folge regionaler –und späterer nationaler– Zentren? Etablieren sich die Hauptstädte der Staaten als Zentren von Produktion, Distribution und als Umschlagplätze? Oder setzt sich im Gegenteil eine funktionale Spezialisierung durch? Sind wir Zeugen einer Streuung oder einer Konzentration? Unterhalten bestimmte Regionen in den Randlagen der Habsburger Monarchie eher Kontakte mit Zentren in oder außerhalb der Monarchie? Und haben sie für Osteuropa (etwa Galizien oder die Bukuwina) eine Vermittlerrolle spielen können?
(Communiqué par Claire Mádl)
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Nous nous permettons de vous transmettre un appel à contribution pour une section concernant l’histoire du livre qui aura lieu dans le cadre du congrès de Graz en Autriche en juillet 2011: «La monarchie des Habsbourg par le livre = Die Habsburger Monarchie aus der Sicht der Buchgeschichte».
Si vous travaillez vous-mêmes ou si vous connaissez des collègues qui s’intéressent, dans cette spécialité, aux territoires de la monarchie des Habsbourg, nous vous serions reconnaissants que vous leur transmettiez l’appel suivant.
Avec tous nos remerciements et salutations cordiales,
Liebe Kolleginnen und Kollegen,
wir erlauben uns, Ihnen anbei einen CFP für eine Sektion/Workshop zur Buchgeschichte zu übermitteln, der im Rahmen des Kongresses in Graz/Österreich im Juli 2011 stattfinden wird: "La monarchie des Habsbourg par le livre - Die Habsburger Monarchie aus der Sicht der Buchgeschichte".
Wenn Sie selbst gegenwärtig in dieses Fachbereich arbeiten oder Sie Kollegen kennen, die sich für die Habsburgischen Länder im 18. Jahrhundert interessieren, so wären wir Ihnen sehr dankbar, wenn Sie auf diesen CFP antworten bzw. ihn weiterleiten würden.
Mit herzlichem Dank im Voraus und besten Grüßen,
Claire Mádl (CEFRES, Prague),
Michael Wögerbauer (ÚČL AV ČR, Praha)
Répondre à l'adresse: Osmnacte.stoleti@gmail.com
La circulation du livre et de l’écrit au XVIIIe siècle tient d’une part à la structuration de l’Europe intellectuelle héritée de celle mise en place avec l’invention de l’imprimé. Une première concentration en pôles de production et d’échange avait fait apparaître, des Pays-Bas jusqu’à la Lombardie, un axe d’une densité et d’un poids dominant. Les centres qui le constituent sont les nœuds de différents réseaux: communicationnel, économique, intellectuel, artistique et culturel. Le «long XVIIIe siècle» est quant à lui consacré à la reconstruction d’un marché après la Guerre de Trente ans, à la mise en place de nouvelles pratiques marchandes –notamment dans l’espace germanophone grâce aux foires et à la librairie intermédiaire– à la spécialisation des réseaux de diffusion de l’écrit et à la mise en place des prémisses de marchés nationaux.
Dans cette dynamique, nous nous proposons d’examiner quelle est la place de l’Europe centrale et en particulier de la monarchie des Habsbourg, et si cette dernière peut être considérée comme une entité aux caractéristiques propres. Quelle place et quelle relation entretient-elle avec les grands centres supraétatiques de production et de diffusion du livre (Leipzig, Francfort, Paris, Provinces-Unies...)? Le mouvement dominant reste celui de la réception mais l’on essaiera de prendre en compte tous les mouvements d’échange, y compris ceux de diffusion de la production «locale», soit à l’intérieur de la monarchie, soit vers l’extérieur. Comment fonctionnent les échanges à l’intérieur de la monarchie et dans ses principautés? La diffusion est-elle de plus en plus le propre de réseaux spécialisés (les libraires)? Quel modèle de développement adoptent les réseaux de diffusion de l’écrit? Assiste-t-on à la mise en place d’une hiérarchie de centres locaux, puis régionaux –futurs pôles nationaux– puis correspondant aux capitales étatiques? Des capitales se constituent-elles comme centre de production, de diffusion et des relais de ventes? Ou bien au contraire, une certaine spécialisation fonctionnelle se met-elle en place? Assistons-nous à des effets d’essaimage ou bien au contraire de concentration?
Buch und Schrift bewegen sich im 18. Jahrhundert einerseits noch in den Strukturen eines intellektuellen Europa, wie es die Erfindung des Buchdrucks mitgeschaffen hat. Eine erste Konzentration von Produktion und Austausch hatte zu einer Bildung einer Achse geführt, die von den Niederlanden bis in die Lombardei hin eine große Dichte aufwies und dominant wurde. In ihren Zentren finden sich die Knotenpunkte verschiedener Netzwerke: Kommunikation, Wirtschaft, geistiges Leben, Kunst und Kultur.
Im „langen 18. Jahrhundert“ bemüht man sich u.a. um den Wiederaufbau eines (Buch-)Marktes nach dem 30jährigen Krieg und um die Einführung neuer Praktiken der Vermarktung, im deutschsprachigen Raum etwa durch Messen und Sortimentsbuchhandel. Überall kommt es zu einer Spezialisierung der Distributionskanäle und zu ersten Ansätzen nationaler Buchmärkte. Wir schlagen vor, den Platz Mitteleuropas und vor allem der Habsburgermonarchie in diese Bewegung eingebettet zu untersuchen und dabei vor allem der Frage nachzugehen, inwiefern letztere als eine Einheit beschrieben werden kann, fürdie bestimmte Eigenschaften charakteristisch sind.
Oft ist davon die Rede, daß sich die Habsburgermonarchie zu dieser Zeit in einer Situation des Aufholens befinde, weshalb es sinnvoll erscheint, nach ihrer Stellung und Relation zu den großen, staatenübergreifenden Zentren der Buchproduktion und -distribution –Leipzig, Frankfurt, Paris, Vereinigte Niederlande– zu fragen; ebenso aber nach dem Verhältnis zu östlicheren Teilen Europas. Freilichbleibt das rezeptive Moment dominant, doch sollte man alle Austauschprozessein Rechnung stellen und das heißt auch die Versuche, die regionale Produktion sowohl innerhalb der Monarchie zu verkaufen als auch zu exportieren. Wie funktioniert der Buchhandel innerhalb der Monarchie und ihrem Hoheitsgebiet? Ist der Vertrieb immer fester in spezialisierte Netzwerke, das des Buchhandels, eingebunden, oder bleiben persönliche Beziehungen, also z. B. Netzwerkevon Gelehrten, religiösen Gruppen oder Adeligen, bestimmend?
Wie entwickeln sich die Vertriebsnetzwerke für Druckwerke? Kommt es zu einer Hierarchisierung lokaler und in weiterer Folge regionaler –und späterer nationaler– Zentren? Etablieren sich die Hauptstädte der Staaten als Zentren von Produktion, Distribution und als Umschlagplätze? Oder setzt sich im Gegenteil eine funktionale Spezialisierung durch? Sind wir Zeugen einer Streuung oder einer Konzentration? Unterhalten bestimmte Regionen in den Randlagen der Habsburger Monarchie eher Kontakte mit Zentren in oder außerhalb der Monarchie? Und haben sie für Osteuropa (etwa Galizien oder die Bukuwina) eine Vermittlerrolle spielen können?
(Communiqué par Claire Mádl)
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