Ce petit mot ne se rapporte pas a l'histoire du livre, mais il est suscite par le fait que je dispose pour un moment d'une connexion Internet qui fonctionne, meme si la mise en place des accents depasse mes moyens techniques et le delai de ce soir. Une petite semaine apres avoir quitte Paris pour Pekin, nous avons fait escale pour quelques heures a Yekaterinbourg, capitale de l'Oural et premiere ville d'importance ou s'arrete le Transiberien en Asie.
Ne disons rien, aujourd'hui, des villes du parcours, jusqu'a present Moscou (perdue dans la fumee des incendies) et Yekaterinbourg. Cette derniere ville, creee par Pierre le Grand, compte 1,4 million d'hab., et ses batiments anciens ont pour la plupart ete detruits a l'epoque communiste. Pourtant, la monumentale gare et l'urbanisme du centre constituent un ensemble qui n'est pas sans qualite -y compris la mairie, avec l'iconographie conservee datant de la grande epoque du communisme.
Mais la veritable experience vient du voyage au long cours par le train (train d'ailleurs tout a fait confortable), des heures passees dans le compartiment ou dans le couloir, du rituel du wagon-restaurant trois fois par jour, des paysages qui defilent, de l'agrement aussi de profiter des arrets de 15-20 mn pour se degourdir les jambes sur le quai, et pour observer toutes sortes de figures, pas necessairement des voyageurs, qui peuplent les gares.
Une chose etrange consiste a conserver tout le long du trajet ferroviaire à travers la Russie, l'heure de Moscou, par rapport a laquelle le decalage est de plus en plus grand. Il est 23h. a Yekaterinbourg, et nous prenons a 1h16 le rapide Rossia pour Irkoutsk, mais la pendule de la gare ne marquera que 23h16 a l'arrivee du train. Le Transsiberien est un petit monde, qui transporte avec lui son propre fuseau horaire...
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